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À propos de Pierre Bleuse

Scènes Magazine

Sébastien Cayet

Concours de Genève

PRÉSENTATION | La composition à l’honneur

L’édition 2017 du Concours de Genève est dédiée à la composition. La finale, qui se déroulera le dimanche 26 novembre à 17h au Studio Ernest Ansermet, sera l’occasion d’entendre les œuvres des trois jeunes compositeurs encore en lice.

Une sélection exigeante

Pour se présenter au Prix de composition, les conditions étaient précises ; les candidats devaient être âgés de 40 ans au plus, et soumettre un concerto pour clarinette en La ou Si bémol d’une durée comprise entre 15 et 20 minutes, sans électronique et avec un effectif orchestral limité au maximum à des vents par trois, cuivres, harpes, claviers, percussions et cordes.

Parmi les 66 candidats de 26 nationalités ayant répondu à ces critères, le jury a sélectionné les trois finalistes en juin dernier :

  1. Jaehyuck Choi, 22 ans, Corée du Sud
  2. Yair Klartag, 31 ans, Israël
  3. Hankyeol Yoon, 23 ans, Corée du Sud

Les trois jeunes compositeurs, qui ont déjà collaboré avec les compositeurs contemporains les plus influents, ainsi qu’avec les grands orchestres, se voient d’ores et déjà confier la commande d’une œuvre pour violon dans le cadre du Concours Menuhin 2018.

Le 1er Prix aura, lui, le privilège de voir son concerto comme pièce imposée pour le concours de clarinette en 2018.

Un jury d’éminents compositeurs

Le jury du Prix de composition est, cette année, présidé par le compositeur et chef d’orchestre allemand Matthias Pintscher, dont les compositions sont régulièrement jouées par les plus grands orchestres. Outre son poste de directeur de l’Ensemble lntercontemporain, il est enseignant à la Juilliard School. Parmi les autres membres du jury, on reconnaît la compositrice sud-coréenne Unsuk Chin, le compositeur suisse Xavier Dayer, ancien pensionnaire de la Villa Médicis, le compositeur et chef d’orchestre finlandais Magnus Lindberg, ainsi que Ichiro Nodaira, compositeur et pianiste japonais.

Des interprètes soigneusement choisis

Pour servir au mieux les compositions, le Concours de Genève a engagé des interprètes de choix. Du côté de l’ensemble, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestre de la Haute École de Musique se voient confier la tâche d’interpréter ces partitions, dirigées par le chef d’orchestre et violoniste Pierre Bleuse, directeur du Musika Orchestra.

Pour les solistes, pas moins de trois importants clarinettistes – un pour chaque pièce – seront présents lors de cette finale : Fabio di Casola, clarinette solo du Musikkollegium Winterthur et professeur a la Hochschule für Musik de Zurich ; Jérôme Comte, clarinette solo de l’Ensemble lntercontemporain, soliste international et professeur à Paris, et Ernesto Molinari, spécialiste de musique contemporaine et professeur à la Hochschule der Künste de Bern.

Le Festival du Concours de Genève

Le Concours de Genève ne se limite pas à une soirée de finale, mais organise d’autres concerts à l’occasion de l’édition 2017.

Le jeudi 23 novembre à 20h au Victoria Hall, une soirée lyrique mettra à 1’honneur d’anciens lauréats interprétant des airs d’opéra, accompagnés par l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Jesus Lopez-Cobos.

Le vendredi 24 novembre à 20h au Bâtiment des Forces Motrices, le Vision String Quartet, 1er Prix 2016 et Marina Viotti, mezzo-soprano, 3e Prix 2016, accompagnés par le pianiste Todd Camburn, interpréteront diverses œuvres de musique de chambre.

Le samedi 25 novembre à 19h30 à l’Opéra des Nations, des airs de concert et un concerto pour flûte seront au programme, exécutés par d’anciens lauréats du Prix de Chant et de Yubeen Kim, flûtiste et 2e Prix ex aequo 2014.

Les lundi 27 et mardi 28 novembre, ce sont les compositeurs du jury qui seront à 1’honneur lors des concerts, respectivement à 20h15 à la salle Utopia 1 (HEMU, Lausanne) et à 20h au Studio Ansermet de Genève. Pour ces concerts exceptionnels, Pierre Bleuse dirigera l’Ensemble contemporain des Hautes Écoles de Musique de Suisse romande dans deux pièces de Matthias Pintscher : Uriel, pour violoncelle et orchestre, A Twilight’s song pour soprano et ensemble, une œuvre d’Unsuk Chin : Double Bind pour violon et électronique, et Le désert, c’est ce qui ne finit pas de finir, L’océan, c’est ce qui finit de ne pas finir, pour ensemble, de Xavier Dayer.

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